L’hôtel Grand Jardin, un hôtel 4 étoiles pensé comme une maison rurale autonome
Ce vendredi 5 juillet, La Revue des Hôtels s’est rendue à Lamblore, en Eure-et-Loir, à deux heures de Paris, pour découvrir le site du futur hôtel « Grand Jardin ».
Accueillie par son fondateur, Romain Viennois, la visite s’est déroulée en présence d’invités de marque, dont le député Olivier Marleix.
Bien que l’établissement ne soit pas encore achevé – son ouverture officielle est prévue au printemps 2026 – cette visite de chantier révèle un projet ambitieux, profondément écologiquement engagé, et déjà inspirant. Nous y reviendrons, une fois les travaux terminés, pour voir éclore ce qui s’annonce déjà comme un modèle d’avenir pour l’hôtellerie rurale responsable.
Un projet hotelier où l’on cultive autant les légumes que les idées
Situé à moins de deux heures de Paris, l’hôtel Grand Jardin n’est pas un hôtel comme les autres. Ce domaine de 40 hectares s’érige sur un double fondement : une ferme biologique diversifiée d’un côté, une hôtellerie haut de gamme écoresponsable de l’autre. Le tout guidé par une ambition claire : concilier tourisme de proximité, écologie concrète et autonomie des voyageurs.
Romain Viennois (créateur de Grand Jardin) :
Mon ambition, c’est d’embarquer les citadins dans la transition écologique en leur donnant envie de nature, de produits bruts, de simplicité », affirme-t-il. Et d’ajouter : « Il faut réapprendre à rêver du week-end à la campagne, plutôt que du séjour lointain en avion ».
Le site, encore en cours de transformation, est articulé autour d’un ancien corps de ferme restauré avec soin. Trois bâtiments principaux bordent une cour végétale laissée intacte pendant tout le chantier – un détail qui en dit long sur le niveau d’attention environnementale porté au lieu.
L’Atelier Desmichelle, a présenté les choix techniques et esthétiques, assumant un dialogue entre patrimoine bâti et lignes contemporaines. Toitures bac acier, surélévations en bardage bois pré-grisé, murs préfabriqués en bois, isolation en liège, coton recyclé ou fibre de bois : tout ici est pensé pour conjuguer faible impact, confort et résilience.
Si certains matériaux plus radicaux comme la terre-paille ou le terre-chanvre projeté ont dû être écartés pour des raisons normatives et budgétaires, l’ensemble du chantier reste fidèle à sa ligne écologique : biosourcé, local, sobre et solide.
Une ferme nourricière et pédagogique
Sur 30 hectares certifiés bio, l’hôtel « Grand Jardin » développe une agriculture diversifiée : légumes, verger, volailles, plantes aromatiques, transformation artisanale et vente directe. À terme, le domaine proposera également des formations en agriculture régénérative, accueillera des résidences artistiques, des ateliers, stages, visites pédagogiques, ainsi que des événements pour enfants et entreprises.
Le lien entre l’hôtel et la ferme ne se limite pas à l’assiette : il est au cœur du projet. Comme le résume Romain Viennois :
« Je veux immerger les visiteurs dans la vie d’une ferme, pour qu’ils changent leurs habitudes – alimentaires, touristiques, culturelles – par envie, pas par culpabilité. »
Cette reconnexion passe aussi par des moments de partage et de bien-être. Les hôtes pourront bientôt profiter de :
- Une piscine,
- Un spa et un bain nordique,
- Des séances de yoga en plein air ou en salle,
- Des cours de cuisine collective, pour apprendre à transformer les produits de la ferme ensemble, dans une ambiance conviviale.
Ces équipements et activités seront accessibles une fois les aménagements terminés, pour une immersion complète où nature, culture et plaisir se rejoignent.
Voici en exclusivité un aperçu du futur hôtel Grand Jardin :
Rendez-vous en 2026 :
En attendant son ouverture officielle, prévue pour le printemps 2026, La Revue des Hôtels suivra avec attention l’avancée de ce projet unique. Un hôtel qui pousse avec les saisons, entre terre nourricière, architecture inspirée et hospitalité consciente.
Plus d’informations : www.grandjardin.fr
Adresse de l’hôtel Grand Jardin : 22, route de Verneuil – 28340 Lamblore
